LEXPOSIA

Face à la demande croissante de logements et d’infrastructures, le secteur de l’immobilier et du BTP est traditionnellement associé à une croissance continue. Cependant, l’urgence environnementale exige des approches plus sobres. Comment concilier les impératifs de développement et la nécessité de réduire l’empreinte carbone de l’industrie immobilière, tout en maintenant un équilibre économique viable ?

Les deux mots importants dans votre question sont ceux de conciliation et d’équilibre! Ils sont au cœur de notre ADN chez Arche, avec nos collaborateurs, nos clients mais aussi nos filiales de communication, de courtage en assurances, de gestion des systèmes d’information, de formation et de recrutement, d’expertise en diagnostic et états des lieux, de garantie locative, d’action marketing dédié aux promoteurs, de service immobilier dédié au monde HLM, de solution digitale en immobilier, de courtage en immobilier du neuf, et enfin de prêt. Nous croyons qu’il est non seulement nécessaire mais aussi possible de concilier le développement immobilier avec la réduction de l’empreinte carbone en adoptant des pratiques durables telles que la construction verte, l’utilisation de matériaux écologiques et l’efficacité énergétique. Les réglementations environnementales plus strictes encouragent ces pratiques même si elles sont encore parfois considérés par certains comme des freins. Les investissements dans la recherche de solutions innovantes, l’adoption de nouvelles technologies, l’adhésion à des labels toujours plus performants et la concertation à tous les niveaux d’expertises peuvent également aider à maintenir l’équilibre économique tout en respectant les impératifs écologiques. L’équilibre réside dans la collaboration entre toutes les parties prenantes, du gouvernement qui édicte des normes sur l’immobilier d’aujourd’hui et de demain aux citoyens qui vont y vivre en passant évidemment par le maillon central : les entreprises qui construisent, celles qui commercialisent et enfin celles qui administrent. Si chacun reste dans son couloir, il n’y aura pas d’immobilier durable. 


Les nouvelles technologies et les matériaux durables offrent des opportunités pour une construction plus respectueuse de l’environnement. Cependant, ces innovations peuvent souvent être coûteuses à mettre en œuvre et à grande échelle. Comment évaluer la rentabilité à long terme de l’intégration de ces technologies dans un contexte où les pressions concurrentielles pour une croissance rapide demeurent fortes ?

Lors de l’évaluation de la rentabilité à long terme des technologies et des matériaux durables, il est essentiel de considérer non seulement les coûts initiaux, mais aussi les économies potentielles à long terme. Cela inclut les économies d’énergie, les coûts de maintenance réduits et les retombées en termes d’image et de marketing. Les incitations gouvernementales, telles que les crédits d’impôt pour les projets écologiques, peuvent également influencer la rentabilité. Bien que les pressions concurrentielles existent, les entreprises qui adoptent des pratiques durables se démarquent de plus en plus en répondant aux préoccupations croissantes en matière d’environnement et en attirant non seulement des clients soucieux de durabilité mais aussi de nouveaux salariés, en particulier la génération montante. Une vision à plus long terme permet ainsi de saisir les opportunités économiques et environnementales de manière équilibrée. Une fois encore, l’équilibre est la clé !


L’aménagement urbain durable est devenu un objectif clé pour de nombreuses municipalités, privilégiant des espaces de vie compacts et bien desservis. Cela contraste avec la tendance passée de l’étalement urbain. Dans ce contexte, comment les professionnels de l’immobilier peuvent-ils naviguer entre la demande persistante de développements immobiliers expansifs et la nécessité de promouvoir des modèles urbains sobres en ressources, tout en respectant les cadres juridiques existants ?

Les professionnels de l’immobilier peuvent naviguer dans cette quadrature du cercle en apparence kafkaïenne en adoptant plusieurs approches. Tout d’abord, ils doivent toujours plus travailler en collaboration avec les collectivités territoriales et le tissu associatif local pour aligner les projets sur les plans d’aménagement urbain durable. En utilisant des pratiques de conception compacte et en favorisant des transports publics efficaces et les mobilités douces, ils créent des développements attrayants tout en réduisant la pression sur les ressources.

La sensibilisation et l’éducation des parties prenantes, y compris les clients, les investisseurs et le grand public, sur les avantages des modèles urbains durables sont également essentielles. C’est en mettant en avant les économies d’énergie, la qualité de vie améliorée et les avantages environnementaux, que les professionnels de l’immobilier susciteront intérêt et respect !